Page 34 - Je vais te rendre heureux
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Épargner la punition à l’enfant
le résultat. L’enfant n’a pas assimilé quelque chose, sa petite âme n’est
pas équilibrée.
Combien de fois arrive-t-il à l’enfant de commettre une maladresse
dont il n’est même pas fautif, mais qui sera quand même puni. Un
exemple: desservir la table ou laver la vaisselle, “holà” et déjà, il y a
des éclats. À peine arrivée, les injures pleuvent et parfois même les
coups pour sa bonne volonté, ce qui est incompréhensible pour ton en-
fant et très déprimant. Tu aurais pu l’éviter, si tu avais pris garde à ce
qu’il pouvait prendre, et ce qui passe dans ses petites mains.
Ne punis pas ton enfant parce qu’il est tombé et de surcroît a sali ses
vêtements, ou parce qu’il t’a mis dans l’embarras pour avoir dit la véri-
té ouvertement. Demande à ton enfant, pourquoi il a agi de la sorte.
Souvent tu reconnaîtras qu’il n’y avait pas du tout de mauvaise volonté,
que d’autres étaient plus fautifs que l’enfant. Ainsi tu pourrais maintes
fois renoncer à une punition.
S’il est arrivé une maladresse à l’enfant par désobéissance, alors le re-
proche ou la punition est de rigueur et aussi nécessaire, mais pas à
cause de la maladresse, mais à cause de la désobéissance. La punition
devra toujours être appropriée, jamais donnée dans le premier énerve-
ment – ne sois pas injuste! S’il a fallu punir ton enfant, parle avec lui
après coup. Fais-lui prendre conscience, pourquoi la punition était né-
cessaire. N’accuse pas de nouveau l’enfant pour la faute commise
après des heures ou même des jours. Après la punition, il faut pour
l’enfant que le monde redevienne intact. Il doit sentir que personne ne
lui tient rancune. Encourage et félicite ton enfant, là où il a fait quelque
chose de bien.
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