Page 48 - Je vais te rendre heureux
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L’apparence extérieure



          Oui, même nous les adultes, nous nous laissons facilement induire en
          erreur par l’aspect extérieur. Souvent on accorde plus de confiance à
          quelqu’un de bien habillé, plutôt qu’à un autre en blouse de travail.
          Nous devons tenir compte de cette réalité.

          Cela ne dépend pas seulement de l’extérieur, mais aussi de ton appa-
          rence. Non seulement ce que tu dis est important, mais aussi la ma-
          nière de le dire et de le faire. C’est ainsi justement que des regards
          sombres, des mots grossiers, des vêtements négligés, des manières
          peu courtoises et des mauvaises habitudes, etc., peuvent éveiller de la
          méfiance. D’un autre côté, un sourire joyeux, un petit service, la pro-
          preté, la politesse, etc., peuvent donner la confiance et la préserver.
          Cette dernière est même ton devoir envers ton partenaire, ton enfant et
          le prochain.

          De nature, l’enfant a un penchant pour la joie. Là où c’est gai et amu-
          sant, il aime y être. Il a aussi plus de confiance en ces personnes que
          pour les grincheux, qu’on n’arrive pas à égayer.

          Ton enfant a besoin d’une atmosphère calme et pondérée.
          L’impatience, la nervosité et l’irritation rendent ton enfant peureux et
          confus. Patience et calme protègent ton enfant d’injustes blâmes et pu-
          nitions. Ainsi il t’arrivera moins d’erreurs qui puissent éloigner ton en-
          fant de toi. – Si ton enfant doit à tout moment servir de paratonnerre
          pour ta nervosité, alors tu l’éduques à être sournois, renfermé et peu-
          reux. Il préférera ne plus rien dire ou ne plus rien faire plutôt que d’être
          le bouc-émissaire. Un père coléreux et une mère de mauvaise humeur
          gagneront difficilement la confiance de l’enfant.

          N’oublie pas que les enfants ont une fine sensibilité – une ouïe fine –
          une vue aiguisée. Ils ne sont pas si naïfs comme tu pourrais le penser.
          C’est pourquoi, prends garde à ce que tu dis et comment tu le dis de-
          vant l’enfant. Ne lui mens pas, ne le pousse pas non plus à mentir, par
          exemple à la porte envers un propagateur. C’est aussi totalement faux
          lorsque tu exhortes l’enfant à la vérité, mais toi-même tu mens devant
          des personnes étrangères, peut-être importunes. Car les enfants écou-
          tent souvent les adultes sans être remarqués, et attrapent ce qui n’est





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